Passer le réveillon en famille ou entre amis est d’usage dans tous les pays du monde. Ce qui diffère d’une région à une autre est ce qui est servi à table. Quand on entend « plat de noël » on pense directement à la dinde farcie, aux huîtres ou à la bûche, cependant on peut retrouver une multitude de recettes diverses et variées, en passant par du sucré salé ou du très épicé. Découvrez les plats servis le 24 décembre à travers le monde !
LE BARBECUE AUSTRALIEN
En Australie, on retrouve plusieurs plats traditionnels de Noël. Certains Australiens dégustent des repas similaires aux nôtres tel que de la dinde accompagnée de pommes de terre au four, cependant une autre partie de la population opte pour une autre alternative : le barbecue. Les fêtes de fin d’année se déroulent en plein été, c’est pourquoi les « OZ » célèbrent souvent le réveillon au bord de la plage, autour d’un délicieux et copieux barbecue.
LAS HALLACAS VENEZUELIENS
Au Venezuela, le plat présent à toutes les tables de Noël est las hallacas. C’est une crêpe, souvent de forme carrée qu’on fourre avec de nombreux ingrédients tels que de la viande de porc ou de bœuf, des raisins secs, des poivrons et des olives. On enrobe ensuite cette crêpe d’une feuille de banane et on fait bouillir le tout. C’est une recette longue à réaliser, c’est pourquoi il est généralement cuisiné à plusieurs. La tradition veut qu’on offre de nombreux hallacas à notre famille et à nos amis. On dit de ce mets qu’il était autrefois fait des restes que les Espagnols donnaient aux indigènes.
LES 13 DESSERTS PROVENÇAUX
En Provence, on perpétue la tradition des treize desserts depuis l’an 1683. Ceux-ci représentent Jésus et ses 12 apôtres. A l’époque, on ne servait ces plateaux que dans les familles aisées, car cela était un signe de richesse et d’abondance. Aujourd’hui, on peut retrouver ces sucreries sur les tables de nombreux foyers. La tradition veut qu’on déguste les 13 desserts au réveillon, après la messe de minuit. La liste de ces entremets est la suivante : des noix, des raisins secs, de la pâte de coings, des figues séchées du nougat blanc, du nougat noir, du nougat rouge, des dattes, de la pomme à l’huile, divers fruits confits , des calissons, du melon d’eau et des agrumes (orange, clémentine ou mandarine).
LE DORO WAT SUR INJERA ETHIOPIEN
Le doro wat sur injera est un plat Ethiopien servie aux fêtes telle que les mariages, l’Epiphanie et Noël. C’est un ragoût de poulet assaisonné avec des épices berbéré (un mélange de cumin, cardamone, piment de cayenne, gingembre et clou de girofle). Celui-ci est ensuite servi sur le l’injera : une galette faite à partir d’une pate fermentée à base de graine de tef ou de céréales. Ce repas est également servi en Erthytrée
LES ESCARGOTS FRANÇAIS
En France, on retrouve souvent des escargots sur la table de Noël. Ces petites bêtes sont cuisinées avec du beurre d’escargots (un mélange de beurre d’ail et de persil) puis sont passées au four. Les escargots sont généralement servis par douzaine ou demi-douzaine, dans une assiette prévue à cet effet. On les mange ensuite avec une fourchette et une pince à escargots.
Cette recette est originaire de Bourgogne et est apparue pour la première fois dans le livre nouveau dictionnaire de cuisine de Borel en 1825
On peut aussi déguster ces mollusques sous d’autres variantes comme à la provençale (servis avec de la sauce tomate et de l’Aïoli) ou encore sous forme de caviar en mangeant les œufs.
LE LECHON KAWALI ET LES BIBINGKKAS PHILIPINS
Les Philippines sont probablement un des pays qui prend le plus au sérieux les fêtes de noël ou « paska » comme il est nommé là-bas. Etant un pays majoritairement chrétien, presque tout le monde célèbre cet événement. C’est le moment le plus important de l’année. Là-bas, dès le mois de septembre, on peut retrouver des étales remplis de jouets dans les magasins, des décorations plein les rues et on peut entendre des chants de Noël à la radio ou dans les centres commerciaux. Coté cuisine, on ne prend pas cet événement à la rigolade non plus. On retrouve plusieurs recettes traditionnellement servies pour le réveillon.
Pour le plat principal, on mange souvent du lechon kawali. C’est une recette très simple à réaliser : il suffit d’assaisonner de la poitrine de porc avec de l’ail, des feuilles de laurier, du poivre de la sauce soja. Il ne reste ensuite plus qu’à découper la poitrine et la faire frire ! On peut ensuite tremper nous morceaux de porc dans du vinaigre.
Coté dessert, on sert des bibingkas. Ce sont des gâteaux faits à base de farine de riz, de manioc ou de lait de coco et d’œufs. Après les avoir préparés, on les cuit dans des feuilles de bananier et dans un récipient de terre cuite, ce qui intensifie le goût. Il est possible d’en acheter dans la rue. On retrouve très souvent des vendeurs à la sauvette qui en vendent à la sortie de la messe le soir de « Paska ».
Alors ? Par laquelle de ces recettes, allez-vous vous laisser tenter ?
